Ce dimanche 22 mai à La Motte Tilly, les tombes ont parlé !
A l’initiative de « Valorisation et Défense du Patrimoine de La Motte Tilly et du Nogentais » l’église Saint Pierre et Saint Paul de La Motte Tilly a accueilli la 7e édition du printemps de cimetières pour deux interventions et 3 temps, destinées à faire parler les tombes !
Connaître, derrière ces monuments funéraires les hommes et les histoires qui s’y cachent, parfois surprenantes …
Notre association multiplie ainsi les événements gratuits et largement ouverts au public, grâce au bénévolat de ses membres.
L’Est Éclair avait annoncé par trois fois l’événement dans la semaine et leur soutien nous est très précieux, car au-delà de la communication indispensable, c’est une trace qui reste inscrite pour ceux qui n’ont pu venir.
3 temps, 3 mouvements, les tombes ont parlé !
Premier temps, bien sûr, la tombe de Joseph Marie TERRAY, en cours de rénovation par la Commune de La Motte Tilly
Monsieur Olivier Doussot, Maire de La Motte Tilly, a présenté l’avancement des travaux du tombeau de l’abbé Terray, avec une très bonne nouvelle : L’architecte des bâtiments de France a finalement donné son accord pour la version avec plaque funéraire de la Marquise de Maillé. Cette dernière surmontera la plaque d’origine.
Le bas relief étant toujours resté à l’état de projet ne sera donc pas « créé » selon les dessins initiaux, car jamais réalisé.
Olivier DOUSSOT ne manquera pas bien entendu à rejoindre nos voix pour un appel complémentaire aux dons dans le cadre de la collecte organisée par la Fondation du Patrimoine. Un peu plus de 7.000 euros (dont 1.500 versés par notre association) ont été collectés et il reste donc à collecter, outre les subventions de quoi finir cette restauration.
Rappelons que le monument étant classé, les subventions seront les plus élevées (entre 65 et 85 % au total).
Si le montant de la collecte et de subventions dépasse le montant de la restauration, Monsieur le Maire répète une fois encore que le différentiel ira à la foin de la restauration de l’église.
Il a en effet raison d’insister, certains donateurs ayant été rendus méfiants par les détournements de fonds à usage personnel qui ont été constatés par le passé à La Motte Tilly.
A relire ici : https://www.patrimoine-lamottetilly.fr/demissions-de-lassociation-memoire-de-la-motte-tilly
Deuxième temps, une présentation de l’Abbé TERRAY sous un angle inhabituel : « Joseph Marie TERRAY, Seigneur de La Motte Tilly, du siècle des lumières aux ténèbres du tombeau »
C’est une occasion inespérée que nous donne cette 7e édition du printemps des cimetières pour reparler de ces tombes et plus encore de ceux qui les habitent, au moins par leur esprit.
En regardant les nombreuses plaques qui ornent la chapelle Sainte Marguerite, nom donné à cette chapelle septentrionale, on se rappelle que ce fut la chapelle qui accueillit les seigneurs de La Motte Tilly au fil des ans.
Les noms des illustres habitants du château ou leurs familles, pour la part ayant brillamment laissé une trace dans l’histoire, voire au combat.
Plus récemment, la Marquise de Maillé, Aliette de Rohan Chabot, dernière propriétaire du Château de La Motte Tilly se faisait déposer par son chauffeur ici même pour assister à la messe dominicale, entourée des marbres des plaques de ses ailleux.
Jean-Marie HUBERT, Président des associations « Valorisation et défense du patrimoine de La Motte Tilly et du Nogentais » et de « Festival d’été de La Motte Tilly » s’inspire de 4 différents biographes de Joseph-Marie Terray, à charge et à décharge, pour tenter de brosser un portrait réaliste.
Était-ce un grand homme ou un sombre individu ? Assurément un peu des deux !
LES BIOGRAPHES :
- Tout d’abord bien entendu, le livre de Jean Baptiste Louis COQUELIN en 1776 « Mémoire de l’Abbé TERRAI » dont notre association a fait l’acquisition récemment, un trésor pour nous, c’est un portrait à charge violent et forçant sans doute le trait sur le portrait de Joseph-Marie TERRAY et ses défauts.
Un véritable brûlot. - Ensuite le livre de Pierre TERRAY, descendant de Joseph-Marie TERRAY, que j’ai bien connu.
Évidemment, ce livre écrit sur les 5 premiers siècles d’histoire de la Famille TERRAY est un ouvrage très personnel destiné à nous présenter la famille TERRAY de manière, pour le coup très valorisante et à raison. - Puis l’ouvrage remarquable de Rose-Marie Chapalain historienne doctorante à l’université de Paris Ouest qui adopte la ligne du milieu écartant les excès de Jean Baptiste Louis COQUELIN et dressant un portrait historiquement plus juste.
- Enfin le tout dernier paru, l’excellent ouvrage de Marie Laure LEGUAY, « FINANCE et CALOMNIE qui met une fois de plus un éclairage très actuel sur ce qui ne s’appelait pas encore les FAKE NEWS ou INFOX en Français : La calomnie qui fut fatale à JMT autant que ses mesures et la détestation dans laquelle il s’était installé.
Pour être complet, il faut aussi citer « La monarchie des Lumières » d’André Zysberg et « La raison fiscale de l’ancienne France » de Xavier Perez.
En fait le but de l’opération est bien entendu de se faire une idée un peu plus juste de la réalité du personnage selon que l’on évoque ses qualités (et il en avait) ou ses pires défauts.
Globalement quand même il ressort de tous les ouvrages que c’était un personnage très dur et fort antipathique.
Disons-le tout net, on fuyait sa compagnie.
Lui-même fuyait la cour pour se réfugier dans sa « Maison de Campagne » vous avez compris je parle du château de La Motte Tilly pour y retrouver le calme et ses maîtresses.
En effet, c’était un coquin …
Son appétence pour les jeunes et joies femmes était un trait connu de sa personnalité.
Lors des visites au château de La Motte Tilly, les guides ne manquent pas, en passant dans le boudoir, de faire remarquer la porte dérobée permettant à l’abbé de filer avec les belles dans les couloirs secrets jusqu’à la chambre….
Par la suite, Jean-Marie Hubert poursuit le récit de l’histoire de cet abbé (non ecclésiastique mais « Abbé de Commende » chargé de récolter les recettes des riches Abbayes), même plutôt anticlérical, qui établit les bases de ce qu’on appelle aujourd’hui l’impôt sur le revenu (Le « vingtième » prélevant 20% de tous les revenus).
Un impôt juste mais impopulaire, chargé de remplir d’urgence les caisses du royaume.
Louis XV nomma Joseph-Marie TERRAY comme ministre avec tous pouvoirs en tant que contrôleur général des finances du royaume.
Joseph-Marie TERRAY prouve ici son actualité, menant tout de go une réforme des retraites et diverses mesures lui valant (pour un temps) les faveurs du Roi et de la Pompadour et l’aversion de tous ceux qu’il mettait à l’impôt sans distinction : Le peuple, les bourgeois, les nobles, les ecclésiastiques et les militaires …
A ces derniers il dit : « Vous avez l’honneur de servir, c’est déjà une bonne rétribution »
On lui prête aussi ce dialogue avec le Roi lors des fêtes organisées pour le mariage du Dauphin, le futur Louis XVI :
- « Comment trouvez-vous mes fêtes ? »
- « Impayables »
et personne ne fut payé …
On le surnomma « Vide Gousset » dans les rues de Paris, nom resté à l’une des rues de la capitale.
Mais après sa disgrâce, à l’avènement de Louis XVI, quand il approcha discrètement en embarcation par la Seine les abords du château, la population l’attendait avec fourches et autres outils contondants.
C’est en balançant quelques bourses de pièces d’or sur la berge, qu’il put calmer les ardeurs des villageois et débarquer sans encombre au château.
C’est à Paris dans son hôtel particulier qu’il mourût, cependant, mais ce n’était pas fini pour autant ici à La Motte d’en découdre avec lui …
En effet, sa mort ayant devancé la révolution, il ne pût être guillotiné.
Ce qui n’empêcha pas les Mottois de venir le chercher dans son tombeau et de disperser son contenu dans les rues du village ….
C’est ainsi que se termina l’histoire de « Joseph Marie TERRAY, Seigneur de La Motte Tilly, du siècle des lumières aux ténèbres du tombeau ».
Troisième temps, une présentation de l’enclos funéraire de La Motte Tilly et des villages voisins par Jacques Piette, éminent archéologue qui dirigea à l’époque les musées de Nogent Sur Seine.
Là aussi, faisons parles les tombes, par l’intermédiaire de Jacques PIETTE !
Un enclos circulaire de l’Age du Bronze à La Motte-Tilly
Le Nogentais a attiré l’attention des érudits à la recherche des vestiges de notre passé dès le XVIIIème siècle. Ces travaux se sont portés en premier lieu sur les monuments encore visibles : les mégalithes, qui appartiennent à la période néolithique (de 5000 à 2300 avant notre ère pour notre région). Plusieurs dolmens furent fouillés et dans les années 1830 les membres de la Société Académique de l’Aube procédèrent à un inventaire détaillé des dolmens, menhirs et polissoirs. Plusieurs d’entre eux furent démontés pour être placés dans la cour du musée des Beaux-Arts de Troyes où ils sont encore visibles.
C’est à la fin du XIXème siècle que des découvertes importantes se rapportant à l’Age du Bronze sont réalisées près du hameau de Courtavant sur la commune de Barbuise. La découverte successive de deux sépultures de guerriers appartenant au début du Bronze final (XIVème siècle avant J.C.) ont fait sensation dans le petit monde scientifique (épée, couteau, épingle, bracelet en bronze, tubes et poids en bronze, vases). L’épingle en bronze trouvée dans la « sépulture Morel » en 1871 est même à l’origine de l’appellation « type Courtavant ». Cette notoriété a été accrue et valorisée par sa publication dans le Manuel d’Archéologie de Joseph Déchelette (1910). Quelques années plus tard, en 1928, Georges Lapierre, révélait l’existence, sur le même site, d’une sépulture aristocratique féminine, tout aussi prestigieuse (2 grandes plaques en or au décor au repoussé, jambières en bronze, bracelets en bronze, grande épingle en bronze, collier de perles d’ambre et vases).
Les recherches se sont poursuivies dans les années 1930-1940 avec les travaux d’André Buisson qui découvre le site de potiers gallo-romains de La Villeneuve au Châtelot, de Henri Lamarre et de ses compagnons qui fouillent le site de La Saulsotte – Barbuise près de la ferme de Frécul (nécropoles du Bronze final et de La Tène). En 1960, André Lemoine crée le Groupe Archéologique du Nogentais et il concentre son programme de recherche sur les enclos circulaires que Daniel Jalmain découvre lors de ses campagnes de prospection aérienne. Plusieurs enclos sont fouillés à Courtavant, à La Saulsotte et à La Villeneuve au Châtelot et, en 1966, André Lemoine choisit le site de la ferme de l’Ile à La Motte Tilly pour poursuivre son programme d’étude.
Le site comprend un minimum de 5 enclos circulaires (fig.1), mais seule l’enceinte circulaire supposée contenir une sépulture en son centre a été fouillée sous la direction d’André Lemoine avec le concours d’une équipe de bénévole dirigée par Jacques Piette. Lors de la seconde année de la fouille, en 1967, un mini camp d’accueil pour assurer l’hébergement des jeunes archéologues est installé en bordure de Seine. Il préfigure celui installé en 1968 et jusqu’en 1988 près de La Villeneuve au Châtelot.
La structure (fig.2) :
Le décapage réalisé manuellement a permis le dégagement d’un enclos circulaire de 19,30 m de diamètre extérieur et 14 m de diamètre intérieur dont le fossé est interrompu sur 2 m dans le quart sud-est. Le profil du fossé est triangulaire avec une largeur de 3 m et une profondeur de 1,40 m par rapport au niveau du sol actuel.
Son comblement se compose, dans sa partie supérieure, d’un mélange de terre et de gravier ; vers le fond, la proportion de gravier devient majoritaire. Associés aux matériaux de remplissage, les 3000 tessons recueillis et relevés dans les trois dimensions, appartiennent au Néolithique et à l’âge du Bronze. En plus de cette céramique erratique, notons la présence de fragments de bracelets en schiste ou en jais (fig.3, B167 et B600), des fragments d’un chenet en céramique (fig.3, B348 et A5), d’une demi fusaïole en céramique (fig.3, B252), un bord oblique décoré d’un pot bitronconique (fig.3, B395) ; des fragments d’un chenet décoré de cannelures (fig.3, B348 et A5) ; un bord de grand plat tronconique avec gradins et décors incisés de chevrons (fig.3, A 569) attribuable à l’étape ancienne du Bronze final. Quelques objets en bronze (anneau de bronze et épingle à tête vasiforme de 220 mm de longueur, un diamètre max. de la tête, 9mm et de 3mm de diamètre maximal pour la tige. C’est un objet typique de l’étape finale du Bronze final (fig.3, B351).
Des remontages ont permis de reconstituer partiellement plusieurs récipients de l’âge du Bronze : une coupe tronconique ouverte à parois concaves non décorée, lèvre moulurée interne, avec une encoche versoir (fig. 4, n°3) à pâte brun noir lissée ; un grand pot bitronconique à bord oblique, sa lèvre est munie d’impressions obliques et la jonction du col et de la panse est décorée d’une ligne d’impressions ovalaires (fig. 4, n°4), sa pâte brun clair est peu lissée. Ces formes domestiques appartiennent plutôt à l’étape moyenne du Bronze final.
La fosse centrale :
Au centre de l’enclos, une fosse rectangulaire, orientée Nord-Sud, mesure 11 m de longueur pour 7,50 m de largeur et une profondeur de 0, 80m. Elle possède un comblement terreux. Sa fouille se révèle décevante car la présence d’ossements de faune, plutôt en connexion anatomique, indique une destruction de la sépulture initiale et une réutilisation de la fosse pour ensevelir des carcasses d’animaux.
Aucun bloc de grès n’a été rencontré tant dans le comblement du fossé que dans la fosse centrale.
Dans l’angle sud-ouest de la fosse de nombreux tessons appartiennent à des vases du Bronze final (fig. 4, n°1-2, 5). Ils correspondent au mobilier subsistant de la sépulture bouleversée.
– un pot à fond plat, panse arrondie et col cylindrique droit sans rebord, décoré de deux séries de trois cannelures sur la partie supérieure de la panse (fig. 4, n°1). Pâte noire lissée extérieurement. Il a été trouvé brisé dans l’angle sud-ouest de la fosse centrale entre les niveaux – 0,50 et – 0,90 m, par rapport au niveau du sol actuel.
Datation proposée : la forme globuleuse, les deux ceintures de cannelures et le col cylindrique sans bord orientent vers une datation à l’étape ancienne du Bronze final.
– un vase bitronconique à panse arrondie écrasée, large fond plat, col vertical et lèvre oblique, non décoré (fig. 4, n°2). Pâte noire lissée extérieurement. Il provient de la fosse centrale, angle S-E.
Datation proposée : Forme assez atypique, mais la panse globuleuse, le col cylindrique à bord oblique orientent également vers une datation à l’étape ancienne du Bronze final.
– gobelet à panse et fond arrondis, grand bord oblique, décor couvrant de cannelures verticales sur la panse (fig. 4, n°5). Pâte noire finement lissée. Il provient également de la fosse centrale, angle S-E.
Datation proposée : Ce gobelet à panse arrondie, bord oblique et décor cannelé couvrant, est bien typique de l’étape ancienne du Bronze final.
Le mobilier assez hétéroclite découvert confirme les perturbations subies par le monument à plusieurs moments de l’âge du Bronze et à des périodes plus récentes.
Il n’est pas invraisemblable de penser que la tombe centrale a été fouillée assez récemment (fouille clandestine ou rapide du XIXe siècle ?), presque totalement vidée puis remblayée avec des détritus dont ces carcasses animales encore en partie en connexion. L’étape initiale du Bronze final est représentée par 3 vases dont le petit gobelet à décor cannelé très typique. En dehors de vestiges très récents, il n’y a pas d’indices d’une reprise plus tard au Bronze final de la tombe centrale ; les indices d’une réoccupation du monument à l’étape finale du Bronze final proviennent du fossé : épingle à tête vasiforme, quelques tessons dont deux fragments de chenets qui diffèrent grandement des croissants trouvés dans les fonds des fossés des monuments des Grèves de La Villeneuve à Barbuise avec un décor de larges cannelures présentes sur les chenets fonctionnels du Bronze final des lacs suisses. Il est difficile à partir de ces seuls témoins d’estimer l’impact de cette réoccupation de la fin du Bronze final sur le monument.
Les grandes tombes centrales sont connues aussi bien à l’étape ancienne que finale du Bronze final et des indices pour ces deux moments existent sur le site. À l’étape ancienne, ces grandes fosses / chambres centrales dans la région sont en général construites avec des murs et un dallage en grès. Il est certain qu’une tombe de cette envergure (qui deviendrait assurément dans cette hypothèse une des plus grandes connues pour l’étape ancienne dans la région) avec une architecture spectaculaire de grès est de nature à avoir perturbé la mise en culture de cette parcelle ; c’est peut-être la récupération de ces pierres qui est à l’origine de cette fouille d’allure récente, par un agriculteur ? La présence groupée dans l’angle S-E de la fosse de ces céramiques de l’étape ancienne plaide pour une attribution de la construction de ce monument à l’étape initiale ; ce serait alors une des plus grandes tombes connues pour la période dans le Nogentais. Pour mémoire, l’enclos E49 de La Villeneuve est d’envergure équivalente (20 m de diamètre externe), mais la fosse centrale avec sa chambre construite en grès ne mesure que 1, 90 par 3, 5 m alors que celle de La Motte- Tilly fait 7,5 par 11 m.
À l’heure actuelle, le Nogentais apparaît comme un secteur privilégié pour la connaissance de la fin de l’âge du Bronze en France et une terre de référence. Cette place remarquée tient aussi à la série de fouilles d’ampleur conduites pendant plus d’un demi-siècle sur les nécropoles autour de la Ferme de Frécul par Henri Lamarre, André Brisson et leurs compagnons dans les années trente et quarante puis par Jacques Piette et son équipe avant l’exploitation en gravière. Une récente monographie consacrée à ces complexes funéraires en illustre bien la richesse (Rottier, Piette, Mordant et al.2012). Les nombreuses prospections aériennes de Daniel Jalmain et les interventions récentes de l’archéologie préventive menées par les acteurs professionnels au sein de l’Institut national des Recherches archéologiques préventives – Inrap, ou ceux d’entreprises privées d’Archéologie, laissent présager encore nombre de découvertes significatives dans ce secteur en aval immédiat du confluent Seine-Aube qui s’avère de première importance à l’instar de ceux de l’Armançon et de l’Yonne ou de l’Yonne et de la Seine.
Légende des figures :
Fig.1 : photographie aérienne du site de la ferme de l’ile à La Motte-Tilly.La différence de végétation révèle l’existence de plusieurs enclos circulaires. Celui indiqué par la flèche possède en son centre une tache rectangulaire susceptible de correspondre à une sépulture. Cliché D. Jalmain.
Fig.2 : plan schématique de l’enclos fouille en 1966-1967. Chaque point correspond à un élément mobilier (tesson de poterie en majorité). Au centre la fosse avec les restes de faune et dans la partie Sud les tessons appartenant aux vases du Bronze final. Relevé, et DAO J. Piette.
Fig.3 : dessin de quelques éléments du mobilier trouvé dans le fossé. Dessin J.P. Adam.
Fig.4 : dessin des vases reconstitués : n°3 et 4 trouvés dans le fossé ; n°1, 2 et 5 dans la fosse centrale. Dessin J. Piette.
Nota : le mobilier de la sépulture Morel est conservé au British Museum ; celui de la sépulture Lapierre comme celui de La Motte-Tille est au musée de Nogent-sur-Seine.
Biblio restreinte :
Rottier S., Piette J., Mordant C. 2012. – Archéologie funéraire du Bronze final dans les vallées de l’Yonne et de la Haute-Seine : les nécropoles de Barbey, Barbuise et La Saulsotte, Editions universitaires de Dijon, 790 pages et 2 cahiers couleurs de 16 pages.
Piette J., Mordant C. et ali 2020 : Nécropoles du Bronze final dans le Nogentais, Barbuise, La Villeneuve-au-Châtelot, La Motte-Tilly, Nogent-sur-Seine (Aube). Bulletin de la Société Archéologique Champenoise (sous presse). 400 pages.